Simone Menezes

Jeune chef d’orchestre brésilienne, Simone Menezes est très impliquée dans la direction d’œuvres de compositeurs d’Amérique latine des XXe et XXIe siècles : elle a déjà créé plus d’une trentaine d’œuvres contemporaines au Brésil, au Portugal, en France et en Europe de l’Est. Elle se produit régulièrement à la Sala São Paulo, la plus prestigieuse salle brésilienne, et a déjà dirigé les plus importantes formations d’Amérique latine, notamment l’Orchestre symphonique de São Paulo.
Simone Menezes étudie la direction d’orchestre avec John Neschling au Brésil, puis à l’École normale de musique de Paris, dont elle sort diplômée après seulement un an d’études. Outre les conseils de Colin Metters à Londres, Simone Menezes a développé son approche du répertoire contemporain lors de résidences – avec le Remix Ensemble au Portugal et l’Ensemble Multilaterale à Paris.
À son retour au Brésil, elle prend la direction de l’Orchestre symphonique d’UNICAMP – « deuxième meilleure université d’Amérique latine » dans le classement du Times Higher Education. Entre 2008 et 2012, Simone Menezes grave avec cet orchestre deux disques de musique contemporaine brésilienne, distingués comme « Meilleur projet musical brésilien » par l’association des critiques musicaux de São Paulo.
Ces dernières saisons, Simone Menezes est invitée par Marin Alsop au Festival Campos do Jordão, ainsi que par Paavo Järvi, Neeme Järvi et Leonid Grin au Festival du Parnu et à l’Académie Järvi. Son parcours l’a aussi conduite à collaborer, entre autres, avec Thomas Adés, Lera Auerbach et Claudio Cruz…
Depuis 2012, Simone Menezes est directrice musicale du Camerata Latino Americana et travaille régulièrement avec le São Paulo Youth Orchestra, l’un des ensembles les plus prometteurs d’Amérique latine. Elle assiste Paavo Järvi sur plusieurs projets et se produit par exemple avec le Deutsche Kammerphilharmonie à Brême, le Frankfurt Radio Orchestra, l’Orchestre symphonique de Vienne et le Staatskapelle de Berlin.
L’Orchestre Pasdeloup invite pour la première fois Simone Menezes, qui fait ainsi ses « débuts » parisiens dans un programme entremêlant classique, contemporain et latino-américain.