Amanda Favier

Talent précoce, Amanda Favier joue dès neuf ans son premier concerto en soliste ! Elle est à onze ans salle Gaveau et, à treize, dans la classe de Gérard Poulet au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Après un Premier Prix de violon et un diplôme de formation supérieure mention Très Bien, elle achève son cursus par un cycle de perfectionnement, avant de suivre, à Cologne et à Londres, l’enseignement d’Igor Ozim et d’Ifrah Neaman.
Ce métissage culturel fait d’elle une musicienne complète, qui, rapidement, remporte une quinzaine de prix internationaux. Amanda Favier devient la plus jeune lauréate du concours international Jean Sébastien Bach de Leipzig. Elle joue alors en soliste et en musique de chambre à travers le monde avec des partenaires et orchestres recherchés.

Distinguée par le Prix Forthuny de l’Académie des Beaux-Arts, le prix Berthier des Palmes académiques, la Fondation Banque Populaire et l’ADAMI – « Révélation classique », puis « Violon de l’ADAMI » – Amanda Favier enregistre régulièrement pour différents labels (Lyrinx, Saphir, Ligéa, Arion…). Son dernier disque sur les Quatre Saisons de Vivaldi a été très bien reçu par les média et le public et récompensé, entre autres, par un « Coup de cœur » France Musique et le « Classique d’Or » RTL. Amanda Favier est l’invitée régulière des radios et télévisions françaises.

« Partenaire idéale » selon Pierre Gervasoni (Le Monde), Amanda Favier affectionne le répertoire de musique de chambre. Curieuse de rencontres et de nouvelles collaborations, elle mêle aussi souvent sa musique à la poésie, la littérature ou le jazz avec la complicité de personnalités comme Brigitte Fossey, Marie-Christine Barrault, François Castang ou Jean-Marie Machado.
Elle a interprété plus d’une centaine de fois son concert-spectacle « De Venise à Venise, itinéraire d’un violon gâté », dans lequel elle raconte l’histoire de son violon, un Matteo Goffriler de 1723.

Son disque, « Dans la malle du Poilu » (label Arion) en duo avec la pianiste Célimène Daudet, est un hommage au violoniste et compositeur Lucien Durosoir, soldat pendant la première guerre mondiale.
Ouverture d’esprit et amitié ont établi une relation particulière entre Amanda Favier et l’Orchestre Pasdeloup. Ces affinités les ont conduit à imaginer, autour de la « La malle du Poilu », ce concert symphonique qui a reçu, comme le disque, le label de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale.